Après des dizaines d’années d’expérience avec des trépieds de marques telles que Manfrotto, Benro et Gitzo, j’étais très curieux de découvrir le trépieds Leofoto.

Ecrit par Edwin Giesbers

Depuis plus de 10 ans, Edwin Giesbers est un photographe professionnel de la nature. On retrouve sa photographie dans divers médias comme le BBC Wildlife Magazine et National Geographic Magazine. Découvrez aussi son site web https://www.edwingiesbers.com/

Tant aux Pays-Bas qu’à l’étranger, je veux me déplacer avec le matériel le moins lourd possible. Des affaires en trop grand nombre ou trop lourdes coûtent de l’énergie et c’est toujours au détriment de la qualité des photos. Lorsque je suis fatigué, cela influe sur mes compositions et ma réactivité aux situations spontanées de la nature est moins bonne. Comme je vise toujours des images d’une qualité exceptionnelle pour mes clients, je fais en sorte de l’éviter à tout prix. C’est pourquoi un trépied doit être le plus léger possible tout en ayant une bonne stabilité.

De plus, le trépied doit être adapté aussi bien à la photographie de paysage avec grand angle qu’à la téléphotographie avec le Nikon 80/400 mm. Et bien entendu à la macrophotographie car c’est souvent une partie importante de mon travail. Et pour le moment, j’ai encore ajouté à mes exigences le fait que le trépied offre une stabilité suffisante pour filmer en 4k avec mon Nikon D500. Grâce à la fonction 1.3 crop en filmant, mon Nikon 80/400 mm est placé dans la téléposition extrême (en raison du format DX).

Pour Edwin, un trépied doit être léger. De plus, le trépied doit être adapté à la macrophotographie, mais disposer également une hauteur de travail importante.

Après quelques recherches, je suis tombé sur le Leofoto Ranger LS-324C + tête à rotule LH-40. Le trépied est particulièrement léger avec un poids de 2,93 kg, grâce à l’emploi du carbone mais il est solide. Les pieds se déploient avec souplesse et rapidement et se composent de 4 parties. Entièrement déployé, il a une hauteur de 139 cm et on peut encore l’allonger avec la colonne centrale fournie séparément. On la visse rapidement pour atteindre un hauteur maximale de 170,5 cm. On peut aussi le placer très bas au sol ! Les pieds peuvent être étendus horizontalement et la hauteur, tête à rotule comprise, n’est que de 17 cm. Ce qui est idéal pour la macrophotographie.

Lors de mon dernier voyage en Helgoland, cette position basse s’est avérée bien pratique. Je pouvais photographier très bas avec mon téléobjectif, juste au-dessus du sable pour être à la même hauteur que mon sujet principal, le phoque gris. C’est idéal car « ce qui est bas est flou » et l’avant-plan et l’arrière-plan par rapport au phoque sont moins net. Le mammifère obtient ainsi toute l’attention.

En photographiant depuis une position basse, on obtient un flou tant à l’avant-plan qu’à l’arrière-plan. Ainsi, le sujet (ici le phoque) ressort bien sur la photo !

Le trépied Leofoto est particulièrement complet avec un sac solide, une colonne centrale indépendant, des pieds en caoutchouc, des pointes en inox et des clés à douille. Et dernière chose mais non des moindres un accessoire pratique qui regroupe toutes les clés à douille ainsi qu’une partie métallique avec laquelle vous pouvez fixer le raccord rapide, compatible Arca Swiss. Tout le monde connait le problème du raccord rapide qui se détache ce qui entraine le pivotement à gauche et à droite de l’objectif de l’appareil photo. Il faut vite chercher une pièce de monnaie, car cela se produit toujours au moment suprême, pour resserrer le raccord, mais la plupart des pièces de monnaie ne conviennent pas. Heureusement, j’ai à présent l’accessoire Leofoto suspendu à mon sac à dos Lowepro ProTactic 450. Toujours à portée de main !

L’outil polyvalent pratique Leofoto est à présent toujours suspendu au sac à dos d’Edwin !

Après mon expérience avec de nombreuses têtes à rotule, je peux évaluer le Leofoto LH-40 correctement. Tout comme le trépied, elle laisse une excellente impression. J’ai bien entendu dû m’habituer à tous les boutons de réglage au début, mais cela se fait très rapidement. Le bouton supérieur sert à fixer le raccord rapide. Le plus gros bouton sert à fixer la tête à rotule, qui peut pivoter à 360°. Grâce aux de encoches sur le côté, on peut passer rapidement d’une image horizontale à une image verticale.

Il y a encore un petit bouton pour influencer la friction de la tête à rotule et un dernier bouton pour régler la tâte à rotule uniquement horizontalement. Avec un poids de 540 grammes, la tête à rotule n’est pas lourde, mais elle est très solide. Dès que vous avez fixé la tête à rotule à l’aide du gros bouton, elle est vraiment bien fixée. J’en suis satisfait car il n’y a rien de plus ennuyeux qu’une tête qui descend lentement mais sûrement !

Malgré son poids léger, la tête à rotule Leofoto LH-40 est suffisamment solide pour un boîtier avec un gros téléobjectif !

Les conditions sur le banc de sable Düne près de Heligoland peuvent être extrêmes en hiver avec beaucoup de vent et de sable. Ce sont des conditions difficiles pour le photographe, mais aussi pour son appareil. La force du vent était parfois de 10/11. Si fort, que notre bateau ne pouvait pas naviguer. Je nettoyais mon appareil chaque soir après une journée de photographie. Le trépied Leofoto se nettoie facilement. Les pieds se démontent rapidement et facilement. Je pouvais ainsi le rincer correctement sous la douche et enlever tout le sable. Puis je séchais les pieds avec une serviette et le trépied était prêt pour le lendemain.

Avec le Leofoto Ranger LS-324C, j’ai trouvé le trépied que je vais utiliser fréquemment au cours des prochaines années dans mes aventures dans la nature néerlandaise et à l’étranger !

Une des photos qu’Edwin a prise dans des conditions climatiques extrêmes à Heligoland.

Si vous voulez visiter Düne près d’Héligoland : garder minimum 30 mètres de distance par rapport aux phoques pour éviter de les perturber. Pendant toute la journée, il y a des gardes qui le contrôlent, et vous pouvez aussi vous adresser à eux pour toutes vos questions sur le mode de vie des phoques gris.

Trop beau pour ne pas être partagé ; Edwin a également capturé un moment ludique entre deux phoques à Helgoland :